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QU'EST-CE QUE LE CAPITAL SANTE ?

   

 
Préserver son « capital-santé », c’est considérer la santé de notre organisme comme un réservoir rempli de ressources, de sentiments positifs, de maîtrise et de contrôle de soi, d’énergie le tout déterminant notre durée et notre qualité de vie. Le « capital-santé » nécessite donc de trouver un juste équilibre adapté à chacun entre activité physique, alimentation, activité intellectuelle, affectivité et environnement physique.

Le déséquilibre entre la santé physique et la santé psychologique – du fait d’un déséquilibre dans l’un des domaines cités ci-dessus – diminue la capacité de résilience (d’adaptation) inhérent à chaque individu. Ce déséquilibre - aussi appelé « stress » - génère des difficultés pour l’individu à faire face aux évènements imprévus et /ou accablants : tel qu’un changement au travail, une maladie, des relations tendues à la maison ou au travail ou d’autres formes de stress. La capacité de résilience est variable d’un individu à l’autre.

Le stress est avant tout un phénomène d’adaptation naturel. Il s'agit d'un processus physiologique qui permet de stabiliser les fonctions vitales de l'organisme, selon un système de réponse et d'adaptation parfaitement codifié bien connu scientifiquement. Selon sa définition, il y a stress chaque fois que survient une agression ou une stimulation suivie d'une réponse de l'organisme à cette agression. Si les stimulations peuvent être multiples : physiques (alimentaires, coup, chaleur, douleur, mais aussi caresse,), psychologiques ou émotionnelles (contrainte, peur, mais aussi joie, tendresse) ou sensorielles (bruit, froid, mauvaise odeur, mais aussi musique, douceur, parfum), la réponse déclenche à chaque fois les mêmes mécanismes d'adaptation au niveau du cerveau et empreinte les mêmes voies, les mêmes circuits neuronaux.

De nombreuses recherches scientifiques  nous ont permis de mieux connaitre aujourd'hui la géographie interne du stress, enchaînement quasi implacable de sécrétion hormonale par les glandes surrénales (adrénaline et cortisol) qui interfère avec le système nerveux (voie sympathique) ainsi que deux glandes situées à la base du cerveau : l'hypothalamus et l'hypophyse. Face à un évènement stressant aigu, chaque individu peut ajuster sa réponse (schématiquement fuir ou attaquer) en fonction de son expérience antérieure et de sa constitution génétique. La situation est alors sous contrôle (voie sympathique et sécrétion surrénalienne).

 

 



En cas de perte de contrôle, car l’élément stressant devient constant, chronique, le mode de réponse devient passif (système hypothalamo-hypophysaire). Certaines études scientifiques ont permis d'affirmer les interactions fortes entre les évènements stressants de la vie, leur prise en charge éventuelle et l'évolution de la maladie. Avec l'âge ou en raison d’une certaine fragilité inhérente à des maladies ou des handicaps, le mode de réponse peut être moins performant, rendant les effets d'un stress prolongé particulièrement délétères.

Il est maintenant acquis que le stress chronique, l'isolement social et le vieillissement entraînent un défaut d'organisation des glandes cérébrales (hypothalamus et hypophyse), et sont responsables d'hypertension artérielle, d'athérome, de diabète et peuvent également entraîner une baisse des défenses immunitaires. De ce fait, la résistance aux infections est amoindrie, mais surtout, le stress chronique est toxique pour les neurones d'une région cérébrale appelée hippocampe, dont la baisse de volume est directement liée aux troubles des fonctions intellectuelles.

Le stress (physique, psychologique, émotionnel, sensoriel) est en fin de compte un phénomène inéluctable d'usure générale, résultat de ce qui est fait ou subi, et de toutes les activités de l'organisme.
Bien gérer son stress consiste à reconnaître et à développer celui qui est bon, c'est à dire celui qui nécessite le moins d'énergie : Faire le choix de ce qui convient le mieux à chacun est la meilleure façon de réagir en préservant l'organisme. Adoptez des habitudes et des attitudes saines contribuent à diminuer le stress de notre organisme et donc à préserver notre « capital-santé ».

Les habitudes et attitudes saines sont nombreuses, certaines dépendent des préférences et des possibilités de chacun, d’autres sont fortement encouragées par les Pouvoirs Publics, comme par exemple le Plan Nutrition Santé, le Plan sport, Santé et Bien-être ou encore le Plan Bien Vieillir…

C’est pourquoi le Fonds de dotation Groupe Aplus et s’appuyant sur les différents plans lancés par les Pouvoirs Publics, souhaite promouvoir la prévention Santé dans le cadre de ses différents programmes thématiques.